En 1680 , Selon le dictionnaire Cesar-Pierre Richelet , Le vieillard désignait des gens âgés de 40 ans et plus.
Aujourd’hui , les gens se considèrent comme senior à partir de 70 ans  et commencent à se dire vieux ( certains préfèrent le terme d’aîné ) à 85 ans.
L’abandon du terme vieux , il est vrai peu enthousiasmant, symbolise bien cet esprit de rejet de la discrimination liée à l’âge.
Tout faire pour se sentir encore partie prenante de la dynamique sociétale  , économique , politique et culturelle. C’est ainsi que  Benoît Verdon , psychologue clinicien , résume cette peur de la désinsertion sociétale.
Certains chercheurs , tel le norvégien , Ulrik Wisloff , veulent redéfinir l’âge. Il se lirait non plus d’après le nombre d’années écoulées depuis la naissance ; mais en fonction de l’état physique et biologique.
Le visage est la partie du corps qui traduit le mieux l’âge d’un individu.

Que savons-nous du vieillissement facial ?

On sait que le vieillissement du visage est le résultat de l’atrophie de plusieurs tissus : la peau – la graisse – le muscle et l’os.
La peau est bien sûr en première ligne dans le vieillissement. Il y a une relation étroite en la peau et les tissus sous-jacents.
Certains kinésithérapeutes affirment qu’en travaillant au niveau du corps les muscles profonds on a une action bénéfique sur les vergetures.
Dans l’autre sens peut-on penser que l’amélioration de la surface peut-elle améliorer le sous-sol ?
Autrement dit si on améliore la qualité de la peau , améliore-t-on également l’aspect du muscle  sous-jacent ( qui jouerait un rôle crucial selon certains auteurs dans le déclenchement du vieillissement du visage ) ?

Le vieillissement cutané se manifeste sur le plan histologique par :

  • une diminution de la matrice extra-cellulaire (sorte de gel dans lequel baigne les cellules )
  • une diminution du nombre ( on en perd 1 % par an ) et de la taille des fibroblastes
  • une diminution de la production des fibres de collagène et d’élastine en quantité et en qualité
  • une diminution de l’hydratation cutanée

Tout cela entraînant une diminution de l’épaisseur cutanée ( en moyenne 6 % / décennie  , mais très variable d’un individu à l’autre ).

 

Peut-on observer des signes précurseurs du vieillissement facial ?

On sait que la diminution de l’épaisseur cutanée va favoriser l’apparition de rides. 10 ans après le début de la diminution de l’épaisseur cutanée apparaitrait les premiers signes cliniques du vieillissement et notamment le relâchement cutané.
Comment peut-on voir cette diminution de l’épaisseur cutanée ? Nous avons des éléments objectifs pour mesurer l’épaisseur du derme : c’est l’échographie de haute résolution.

Rajeunissent du visage à Nantes - Chardonneauderme d’une personne jeune en échographie de haute résolution

derme d’une personne de 60 ans en échographie de haute résolution

 

Dès que l’on note un début de diminution de l’épaisseur dermique , il faut traiter.
Traiter comment ? en stimulant le derme et notamment le fibroblaste , la cellule chef d’orchestre de la peau pour produire des fibres de collagènes et d’élastine qui redonneront de l’épaisseur et de la vitalité à la peau.
De nombreux moyens sont à notre disposition : HIFU – radio-fréquence – laser  – LED – peeling
Mais le plus pertinent dans cette phase pré-clinique semble être le mésolift..
Cette technique consiste à injecter directement dans le derme les produits dermo-stimulants dont le chef de file est l’acide hyaluronique.

Il est donc possible d’intervenir à un stade pré-clinique pour freiner l’apparition des signes cutanés du vieillissement facial. Cela nécessite une étape diagnostique avec l’échographie de haute résolution et une étape thérapeutique avec des stimulants dermiques ou des inducteurs tissulaires.

Prévenir le vieillissement est une obsession humaine  antérieure à l’antiquité.

Avec notre monde connecté et en pleine mutation de l’humanoide  , la place de cette revendication devient de plus en plus vive.

La réponse est multi-directionnelle.
Pour le visage , nous avons un domaine de réflexion  assez vierge qui n’attend qu’à se développer. Notre compréhension du vieillissement facial peut déjà nous offrir des pistes.